Avec cette montre portée en sautoir que complète une paire d’écouteurs, la maison parisienne prend la tendance omniprésente du “sans fil“ à contrepied et réinvente l’art de la déconnexion/reconnexion.

Un marteau-piqueur qui transperce le trottoir. Un groupe d’amis riant à gorge déployée sur la terrasse d’un café. Une femme, si absorbée par sa conversation téléphonique animée, qu’elle en oublie le reste des passagers dans le bus. Dans cette jungle urbaine, submergé par ses bruits fracassante et sa faune assourdissante, la seule solution pour ne par perdre pied est de s’arrimer à sa Première Sound au creux des oreilles, de trouver, grâce à Chanel, l’apaisement en son for intérieur par la douceur de la musique. Avec cette montre portée en sautoir auquel se greffe une paire d’écouteurs, la maison parisienne réinvente l’art de la déconnexion/reconnexion et donne le moyen d’être littéralement relié à soi, loin de la tendance du “sans fil“.

Fidèle à la silhouette de la Première d’origine créée en 1987 d’après la géométrie du bouchon d’un flacon de N°5, elle-même inspirée du dessin de la place Vendôme vue du ciel, la montre présente un boîtier octogonal (26.1x20x7.65mm) en acier habillé d’or jaune dont le remontoir est ponctué d’un onyx en cabochon. Elle prend place sur une longue chaîne enlacée autour du cou, faite de maillons dorés et d’un lacet en cuir noir, calquée sur les anses tressées d’un sac Chanel. Deux points permettent d’y brancher les écouteurs amovibles poinçonnés du double C tandis qu’une prise jack standard, complétée par un adapteur si besoin, s’insère dans le téléphone ou tout appareil audio. Par les embouts en silicone, la mélodie choisie diffuse ses bienfaits et en manipulant la télécommande embarquée sur le câble, il est possible de passer à la piste suivante, de  revenir à la précédente, de régler le volume, ou de prendre un appel par le microphone inclus. Tandis que l’isolation phonique de qualité immerge l’ouïe de sons et de voix, les petites aiguilles de forme bâton des heures et minutes défilent sur le cadran laqué de noir, rythmées par un mouvement à quartz.

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La série très exclusive Interstellar réveille les étoiles en projetant dans une dimension “spatio-poétique“ les collections horlogères de la maison parisienne dont sa célèbre montre à l’allure sportive.

Le charme du cosmos, l’infini lyrisme des étoiles, la sphère de la science fiction composent l’inspiration qui a donné naissance à la capsule Interstellar, une série de montres en édition exclusive imaginée par Chanel et puisée parmi ses collections emblématiques dont la J12. Suivant la symphonie “spatio-poétique“ orchestrée par le Studio de Création Horlogerie de la maison parisienne, le célèbre modèle conçu en 2000 par Jaques Helleu, alors directeur artistique, arbore une robe diaphane comme la lueur lactescente d’un astre et légère comme une plume délicatement transportée dans les airs par la brise. Son nom annonce tout ce qu’elle est et tout ce qu’elle dévoile: J12 X-Ray Star.

Givré tel un matin d’hiver, le verre saphir qui façonne le boîtier de 38mm de diamètre est accompagné de quelques touches d’or blanc. La lunette, immobile, est recouverte d’un précieux bandeau de 46 diamants de taille baguette (environ 5.46 carats) tandis que la couronne se pare d’un brillant. Sur le disque transparent, également en saphir, du cadran, les index sertis de 12 diamants de taille baguette dessinent une silhouette solaire, irradiant depuis l’anneau central argenté sur lequel est gravée la minuterie. Ils semblent ouvrir les portes d’un univers mécanique fait de rouages.

La beauté du calibre 3.1, un mouvement à remontage manuel manufacturé par Chanel, apparaît resplendissant au cœur du visage de cette J12 X-Ray Star. Dentelle graphique, ponctué d’éléments usinés en saphir, il donne vie aux heures et minutes indiquées par deux aiguilles rhodiées de style bâton et délivre environ 55 heures de réserve d’énergie. A l’instar du boîtier, les maillons du bracelet présentent eux aussi le même esprit de frimas et intègre une coiffe tapissée de 138 diamants de taille baguette (environ 10.15 carats).

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Mariage de symboles imaginées par Gabrielle “Coco“ Chanel au siècle dernier, la montre qui propulsa la maison parisienne dans l’univers horloger il y a plus de trois décennies revient occuper le devant de la scène avec sa silhouette légendaire.

En 1987, Jacques Helleu (1938-2007), directeur artistique de Chanel, propulse la maison parisienne dans l’univers horloger grâce à la création de la montre Première, un objet gracieux donnant l’heure tout en embrassant les signatures imaginées par la fondatrice Gabrielle “Coco“ Chanel (1883-1971). On retrouve en effet sur cette pièce raffinée plusieurs éléments empruntés au vocabulaire esthétique de la marque: les silhouettes octogonales du boîtier et de la glace biseautée qui reprennent la forme du bouchon du flacon du mythique parfum N°5 (créé en 1921), la laque noire du cadran qui évoque les paravents de Coromandel qu’affectionnait Coco et le bracelet fait d’une chaîne entrelacée d’un lacet de cuir noir inspiré du célèbre sac matelassé 2.55 (lancé en 1955). 35 ans après l’arrivée de ce légendaire modèle, Chanel le fait renaître en 2022 en présentant sa Première Édition Originale.

Copie conforme à quelques détails près de sa grande sœur, cette montre délicate présente un boîtier rectangulaire (26.1x20mm pour une épaisseur de 7.65mm), aux angles “cassés“, en acier revêtu d’or jaune. Composé du même matériau, la couronne de mise à l’heure se coiffe d’un cabochon d’onyx noir parfaitement assorti à la brillance sombre du cadran. L’essentiel du temps est incarné par un duo d’aiguilles centrales dorées de type bâton que surmonte l’inscription Chanel dans une teinte argenté poudré. La mention Swiss vers 6h certifie de l’origine du mouvement à quartz très précis qui anime les heures et minutes. La Première Édition Originale se lie au poignet grâce à un élégant bracelet à maillons d’acier habillé d’or jaune entre lesquels courent deux liens de cuir noir et un fermoir à clapet.

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Lorsque deux couleurs aussi tranchées, aussi opposées que le jour et la nuit, s’affrontent sur le corps de la J12, il n’y a pas de fusion à réaliser ni de choix à envisager: c’est une cohabitation harmonieuse qui s’installe.

20 ans, l’âge de tous les possibles, lorsque la vie déroule son tapis rouge vers un futur qui se veut prometteur. Née en 2000, la J12 de Chanel célèbre son 20ème anniversaire, après avoir été redessinée – le fameux “changer sans changer“ – en 2019. Les premières versions de cette jeune icône étaient habillées de céramique noire, les secondes parées de blanc mais pour fêter cette 2ème décennie, la montre affirme son caractère tranché avec la J12 Paradoxe, un savant équilibre entre deux couleurs que tout oppose et que la maison parisienne fait néanmoins cohabiter en une douce harmonie.

Sur le boîtier en céramique et acier de 38mm de diamètre muni d’une lunette fixe bicolore, une démarcation a été tracée à la règle. Littéralement. Toute la partie droite de cet écrin immaculé – attaches, flanc, lunette et cadran inclus – évoque une nuit d’encre, comme la face cachée d’un visage, la partie sombre et discrète de la J12. Le tour d’heures présente des chiffres arabes en applique nappés de noir sauf le 3 qui crée un contraste comme une lune dans un ciel nocturne. Cintrées par une minuterie en chemin de fer semblable à un jeu de dominos, les aiguilles noires de style bâton des heures et minutes et la trotteuse à flèche sont terminées d’un trait de matière luminescente blanche. Entre 4h et 5h, le quantième affiché en noir sur fond blanc se remarque à peine.

L’essentiel du temps est délivré par le calibre 12.1, un mouvement à remontage automatique de manufacture, certifié chronomètre par le COSC et cadencé sur la fréquence standard de 4hz. Ce cœur mécanique dispense une réserve d’énergie de 70 heures.

La J12 Paradoxe se porte un bracelet fait de trois rangs de maillons en céramique blanche que ferme une boucle déployante en acier.

Prix non communiqué

Par Sharmila Bertin

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Avec son nom sobre – une lettre inscrite en majuscule mariée à un chiffre –, la J12 est depuis sa création en 2000 le symbole de la montre moderne à l’allure sportive. Cette pièce en céramique qui s’adresse aux femmes comme aux hommes vit une seconde jeunesse grâce au travail sur sa silhouette et l’arrivée d’un nouveau cœur automatique.

Il n’y a pas d’exercice plus difficile pour un designer que de travailler sur une pièce déjà existante, et l’affaire devient d’autant plus périlleuse lorsqu’il s’agit d’une icône telle la J12 née en 2000, dans sa version noire, puis déclinée en blanc trois ans plus tard. Et pourtant, Arnaud Chastaingt, Directeur du Studio de Création de l’Horlogerie de Chanel, a relevé le défi avec brio puisque les retouches esthétiques effectuées sur la nouvelle J12 sont très discrètes. Discrètes, certes, mais bel et bien présentes. Il suffit de mettre les deux montres côte à côte pour faire apparaître les différences.

L’élégance n’est pas clinquante, tape à l’œil. Elle est subtile et harmonieuse tout en imposant sa lumière à l’image de la J12 dont le boîtier en céramique, si doux sur la peau, a été redessiné. Affichant un diamètre androgyne de 38mm, son corps monobloc est coiffé d’une lunette rotative en acier dont le nombre de crans a été diminué. La typographie des chiffres désormais en céramique qui composent le tour d’heures a été revue, les aiguilles des heures et minutes enduites de Super-LumiNova® blanc ou noir rééquilibrées, et la trotteuse affinée. La date, quant à elle, figure toujours à 4h30. Le bracelet a lui aussi subi quelques changements pour présenter des maillons plus galbés et allongés.

Qui dit nouveau corps dit nouveau cœur: la J12 est désormais rythmée par le calibre 12.1, un mouvement automatique développé par Kenissi, la manufacture récemment liée à Chanel. Ce moteur rutilant possède une masse oscillante ajourée et identitaire et délivre une impressionnante réserve de marche de 70 heures.

La J12 se décline en une version dite Phantom dont les indications se fondent dans la couleur blanche ou noire de la céramique et une version avec des index sertis de 12 diamants.

Prix: 5’300 EUR (version classique) – 5’500 EUR (version “Phantom“) – 6’500 EUR (version avec index sertis)

Par Sharmila Bertin

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