D’OMBRE ET DE LUMIÈRE
Chaque éclipse était l’occasion d’une grande cérémonie au temps des Mayas. Ce phénomène astronomique prend vie au sein d’une pièce exclusive présentée durant le salon horloger mexicain, le SIAR.
Nombre de mystères entourent la civilisation Maya. Pourquoi a-t-elle utilisé deux calendriers, l’un de 365 jours, l’autre de 260? Quel rôle ont joué les pyramides? Comment a-t-elle acquis autant de connaissances cosmiques? Ces énigmes captivantes perdurent. On sait, plus ou moins, que les astres, la religion et la politique étaient fortement liés. Pour rendre hommage aux mathématiciens et aux architectes du peuple méso-américain, Louis Moinet a proposé à un jeune joaillier, Nathanaël Schaller, lauréat national du prix des métiers d’art en France en 2020, de participer à la création d’une pièce unique, la Maya Eclipse. Le travail du brillant artiste s’épanouit sur un cadran en nacre teintée. Les multiples nuances obtenues donnent un motif vaporeux sur lequel semble flotter une pyramide édifiée d’appliques en or rose. D’un subtil jeu d’ombre et de lumière naît une scénographie tout en relief, représentation du temple de Kulucán vu du ciel.
Au sommet de cette construction finalisée à l’aide d’une savante géométrie guillochée évolue la partie supérieure d’un surprenant calibre, le LM105, doté de deux tourbillons satellites. Ce binôme possède la caractéristique originale de tourner dans un sens horaire et antihoraire, avec respectivement une révolution en 5 et 10 minutes. L’un arbore un contrepoids en forme de soleil, l’autre de lune. Tous les jours, les deux astres se superposent 18 fois, créant une éclipse onirique. Pour renforcer l’esthétique exclusive du garde-temps, le complexe mouvement à remontage manuel intègre un délicat boîtier de 43.5mm de diamètre en or rose. Le secret est bien gardé.