Avec son format de téléviseur des années 1960-1970, la montre (presque) carrée aux angles adoucis revient occuper le devant de la scène, habillée cette fois d’une finition dorées et proposée dans des dimensions idéales pour les poignets les plus fins.

Ecran qui diffuse généralement des images en noir et blanc et nombre très limité de chaînes que l’on change en manipulant des boutons installés sur le cadre: ces souvenirs réveillent une certaine nostalgie pour celles et ceux ayant grandi entre les Sixties et Seventies. Ce format de téléviseur inspire Mido dès 1973 qui réinterprète la silhouette (presque) carrée aux angles adoucis pour le boîtier d’une montre. La marque du Swatch Group l’utilise à deux reprises, en 1980 et en 2000, avant de ce concentrer sur d’autres projets. L’an dernier, tel un phénix, la pièce géométrique refait surface et face à son succès, la société installée au Locle propose désormais une version aux dimensions contenues, la Multifort TV 35.

Mesurant 35 x 34.2mm pour une épaisseur de 9.3mm, le boîtier en acier étanche jusqu’à 30m est recouvert d’un traitement PVD or rose, à l’instar des maillons du bracelet qui l’accompagne, et coiffé d’une lunette galbée qui accueille une pastille poinçonnée à 12h. Laquelle encadre un visage aux chaleureuses nuances dégradées, allant du chocolat à l’ébène, cintré d’un réhaut gradué. Un trio d’aiguilles centrales de style dauphine  – heures, minutes, secondes – survolent trois index trapézoïdaux enduits de Super-LumiNova® blanc à émission bleue, huit diamants de taille brillant et, à 12h, la fenêtre dévoilant la date. Ces affichages sont rythmés par le Calibre 72, conçu sur une base ETA et pourvu d’un spiral Nivachron^TM qui offre une résistance accrue à l’usure et au magnétisme. Battant à la fréquence de 25’200 alternances par heure, ce mouvement.

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Cette série limitée à 200 exemplaires à la personnalité mystérieuse offre à un artiste français reconnu un support inédit pour délivrer une scénographie mystérieuse.

Laurent Grasso façonne un univers protéiforme dans lequel l’anachronisme et le mystère règnent en maître. Ses œuvres stimulent l’imagination afin de révéler l’invisible. Sa notion intime du temps fascine par son abstraction subjective. Le directeur exécutif de la création horlogère de la maison romaine, Fabrizio Buonamassa Stigliani désire finaliser “une montre qui parle du temps, non pas comme d’une mesure, mais comme d’un espace à travers un concept métaphysique“. Pour l’artiste Français, le cadran d’une montre se prête alors à explorer cette orientation quasi philosophique. De cette collaboration avec Bvlgari est ainsi née l’Octo Finissimo x Laurent Grasso. Cette réalisation se distingue par la présence d’un délicat nuage sérigraphié rehaussé de pigments métalliques dans un ciel nimbé de de reflets arc-en-ciel.

L’écrin sculpturale en titane microbillé de 40mm de diamètre avec revêtement PVD bleu de seulement 5mm d’épaisseur sert de cadre à cette création énigmatique. Il accueille le mouvement ultraplat à remontage automatique, lequel anime avec rigueur le duo d’aiguilles des heures et des minutes. Le calibre BVL 138 arbore des décorations et finitions traditionnelles exécutées à la main: côtes de Genève, perlage et anglage. Ce mécanisme brille de même par ses performances en disposant d’une confortable réserve de marche de 60 heures. Comme le précise Bvlgari, “Laurent Grasso perçoit chacune de ses créations comme une “machine“, qui lui permet de regarder le monde de manière nouvelle et poétique“. Ce garde-temps d’exception concrétise idéalement cette conception.

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Avec cette montre portée en sautoir que complète une paire d’écouteurs, la maison parisienne prend la tendance omniprésente du “sans fil“ à contrepied et réinvente l’art de la déconnexion/reconnexion.

Un marteau-piqueur qui transperce le trottoir. Un groupe d’amis riant à gorge déployée sur la terrasse d’un café. Une femme, si absorbée par sa conversation téléphonique animée, qu’elle en oublie le reste des passagers dans le bus. Dans cette jungle urbaine, submergé par ses bruits fracassante et sa faune assourdissante, la seule solution pour ne par perdre pied est de s’arrimer à sa Première Sound au creux des oreilles, de trouver, grâce à Chanel, l’apaisement en son for intérieur par la douceur de la musique. Avec cette montre portée en sautoir auquel se greffe une paire d’écouteurs, la maison parisienne réinvente l’art de la déconnexion/reconnexion et donne le moyen d’être littéralement relié à soi, loin de la tendance du “sans fil“.

Fidèle à la silhouette de la Première d’origine créée en 1987 d’après la géométrie du bouchon d’un flacon de N°5, elle-même inspirée du dessin de la place Vendôme vue du ciel, la montre présente un boîtier octogonal (26.1x20x7.65mm) en acier habillé d’or jaune dont le remontoir est ponctué d’un onyx en cabochon. Elle prend place sur une longue chaîne enlacée autour du cou, faite de maillons dorés et d’un lacet en cuir noir, calquée sur les anses tressées d’un sac Chanel. Deux points permettent d’y brancher les écouteurs amovibles poinçonnés du double C tandis qu’une prise jack standard, complétée par un adapteur si besoin, s’insère dans le téléphone ou tout appareil audio. Par les embouts en silicone, la mélodie choisie diffuse ses bienfaits et en manipulant la télécommande embarquée sur le câble, il est possible de passer à la piste suivante, de  revenir à la précédente, de régler le volume, ou de prendre un appel par le microphone inclus. Tandis que l’isolation phonique de qualité immerge l’ouïe de sons et de voix, les petites aiguilles de forme bâton des heures et minutes défilent sur le cadran laqué de noir, rythmées par un mouvement à quartz.

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La manufacture dévoile une étonnante édition limitée à trois exemplaires associant l’élégant design créé par Philippe Delhotal en 2015 à une exigeante technique d’émaillage.

Une créativité foisonnante trouve avec les carrés de soie de la maison parisienne un terrain fertile d’expression. Pour l’illustrateur néerlandais Viktor Hachmang, son univers futuriste a été récompensé lors du Grand Prix du Carré Hermès. La fusion d’un graphisme inspiré par l’art japonais raffiné et la culture pop de la bande dessinée a donné vie à l’aide de motifs géométriques rehaussés de couleurs vives à un mystérieux cavalier chevauchant sa flamboyante moto. À l’arrière-plan se dessine la devanture d’un magasin évoquant le mythique et historique 24 Faubourg Saint-Honoré, à Paris. Cette composition se retrouve cette année sur le couvercle réalisé en émail champlevé de la Slim d’Hermès Pocket Mysterious Rider. Comme le rappelle Hermès, “la technique exigeante qui consiste à creuser de minuscules alvéoles dans le métal, à les remplir de poudres de verre coloré mélangées à des huiles naturelles, puis cuites à plusieurs reprises dans un four à plus de 800 °C afin d’en fixer les pigments“

Cette montre de poche dotée d’un boîtier de 45mm de diamètre usiné en or blanc intègre un cadran en émail d’une grande pureté. Les découpes pratiquées mettent en exergue d’élégants chiffres à la typographie remarquable et le logo. Leurs teintes vermillon s’accordent idéalement à la tonalité globale de cette création.

Dessus, le binôme d’aiguilles des heures et des minutes est animé par un mouvement à remontage automatique. Le calibre extra-plat H1950 délivre 42 heures de réserve de marche. Pour garantir une harmonie visuelle, la Slim d’Hermès Pocket Mysterious Rider s’accompagne d’une lanière en cuir d’alligator mat rou

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Fidèle à son attachement pour l’océan depuis ses premiers chronomètres de marine il y a près de deux siècles, l’horloger loclois se tourne vers la terre pour lui emprunter un minéral aux teintes bleutées et verdoyantes afin d’en habiller le visage d’une montre.

A la fin de chaque été, lorsque les rayons du soleil se font moins intenses, que les températures descendent doucement et que le ciel se couvre de nuages grisonnants, la nostalgie des vacances refait surface. On troque son maillot de bain pour un pull moelleux, on remplace ses sandales de plage par des chaussures fermées, et pourtant, pour Ulysse Nardin, l’océan n’est jamais loin. L’horloger loclois qui a bâti sa réputation en développant des chronomètres de marine dès sa fondation continue de solidifier son lien puissant avec les activités nautiques et subaquatiques, comme le prouve la nouvelle montre Diver [Atoll] à arborer au poignet 365 jours par an.

Fascinant, le cadran de cette édition limitée à 100 pièces est recouvert d’un disque de chrysocolle, un minéral découvert au cours de l’Antiquité, richement pigmenté en teintes  intenses. Zébré de marbrures ocre semblables à des bancs de sable, ce nuancier turquoise, marine, émeraude évoque les eaux bordant un récif corallien. Onze brillants illuminent ce visage océanique, balayés par un trio d’aiguilles centrales, argentées et luminescentes, tandis qu’un hublot à 6h dévoile la date en noir sur fond blanc.

Les heures, minutes et secondes sont animées par le calibre UN-816, un mouvement automatique 4hz qui délivre une réserve d’énergie de 42 heures une fois pleinement remonté. Il loge au sein d’un boîtier étanche à 300m de profondeur, mesurant 39mm de diamètre et usiné en acier dont 80% du métal est issu du recyclage. Une lunette tournante unidirectionnelle gansée de diamants et de chiffres arabes gravés en bleu pour signaler les quarts coiffe cet ensemble. Selon les aventures auxquelles se destine la Diver [Atoll], Ulysse Nardin propose de la porter avec un bracelet en caoutchouc blanc texturé ou en cuir d’alligator subtilement nacré.

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Connue pour ses cadrans qui marient des nuances parfois intenses et sans modération, la jeune marque saxonne amplifie son exploration de la couleur en créant des combinaisons inédites pour habiller une série d’éditions limitées.

L’emploi de la couleur, généralement par touches, est une des grandes spécialités de Nomos. En effet, la jeune entreprise allemande en a fait, en plus du design épuré de ses montres, une marque de fabrique, une signature visuelle dont elle régale ses admirateurs et admiratrices il y près de 35 ans. Elle poursuit en 2024 cette exploration des teintes riches, en particulier des associations joyeuses de ces teintes, pour habiller le visage de sa Tangente 38 Date. Chacune de ces combinaisons, toutes présentées au printemps dernier à Genève à l’occasion de Watches and Wonders, est proposée en 175 exemplaires.

Elles s’appellent Bubblegum, Poporange, Pompadour ou encore Super Sardine, et se parent d’une, deux ou trois couleurs, disposées en “niveaux“, soit sur le disque central qui occupe l’essentiel du cadran, la minuterie vers le réhaut, les index et chiffres arabes filiformes, la fenêtre de la date et le compteur de la petite seconde à 6h, permettant ainsi une lecture simple et rapide des informations temporelles.

Les heures et minutes, indiquées par deux aiguilles longilignes de type bâton, sont rythmées, par le calibre DUW4101, un mouvement mécanique à remontage manuel développé par Nomos qui fournit une réserve d’énergie de 42h et loge au sein d’un boîtier en acier de 37.5mm de diamètre et 6.8mm d’épaisseur. Etanche jusqu’à 30m de profondeur, la Tangente 38 Date se porte au poignet à l’aide d’un bracelet en textile gris, clair ou sombre selon le modèle, et d’une boucle à ardillon.

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La manufacture genevoise célèbre, au travers de deux couples de garde-temps, le graphisme folklorique du Japon et s’appuie sur sa tradition artisanale pour proposer deux interprétations, l’une classique et l’autre moderne, d’un motif riche en symbolique.

Une fois de plus, Vacheron Constantin transcende son rôle d’horloger pour endosser également ceux d’artiste, d’explorateur et d’historien. En effet, la manufacture genevoise remonte l’échelle du temps tout en voyageant vers les territoires nippons où s’exprime une riche culture folklorique qu’elle traduit et retranscrit sur ses montres, à l’instar de Flot Éternel et Éclats de lune, les modèles qui composent la série Métiers d’Art Hommage aux symboles traditionnels. Ces deux couples de pièces, chacun édité en or blanc ou rose et à 15 exemplaires par référence, réinterprètent le motif Seawater Cliff, un dessin longtemps réservé à la famille impériale japonaise et aujourd’hui synonyme de chance.

Seawater Cliff, qui représente une montagne battue par les marées et s’élevant vers le ciel, incarne la stabilité de la force territoriale. Pour travailler l’allure plus classique de Flot Éternel, les ateliers de Vacheron Constantin ont employé la technique de l’émail cloisonné (sur le cadran) couplé à la gravure (sur le boîtier de 38mm de diamètre), tandis que pour Éclats de lune, au graphisme plus moderne, ils ont eu recours à l’émail Grand Feu, la gravure sur émail et au sertissage. Au centre de ces tableaux miniatures adoubés par le Poinçon de Genève, un binôme d’aiguilles de style feuille affichent discrètement les heures et les minutes sous l’impulsion du calibre 2460, un mouvement 4hz qui se remonte automatiquement par le va-et-vient de sa masse oscillante en or ciselé et délivre une réserve d’énergie d’environ 40 heures.

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Avec sa grande finesse obtenue grâce à son calibre inédit, cette référence propulse la marque indépendante dans le club fermé et exigeant des producteurs de montres plates.

Less is more. Le célèbre principe trouve avec la Ripples Skeleton une nouvelle preuve de sa pertinence. Avec ce modèle, Speake Marin intègre le cercle restreint de marques capables de propose des garde-temps extra-plats. Pour y parvenir, son calibre SMA07 se dote de dimensions remarquables, notamment une hauteur de 3.25mm. Malgré ses proportions réduites, les performances sont au rendez-vous. Le mouvement à remontage automatique dispose d’un micro-rotor bidirectionnel et d’un balancier vibrant à 5Hz. Le mécanisme profite d’une variation de -/+ 5 secondes par jour tout en offrant 52 heures de réserve de marche à la montre.

La Ripples Skeleton adopte le boîtier dessiné par Stéphane Lacroix en 2022 de 40.30mm de diamètre lequel gagne en finesse. De 9.20mm pour les précédents modèles de la collection, celui-ci, toujours étanche jusqu’à 50 mètres de profondeur, se distingue désormais par son épaisseur de seulement 6.30mm. La marque indépendante a opté pour l’acier 904L au lieu de l’habituel 316L. Grâce à un pourcentage plus élevé de nickel et de chrome, cet alliage possède une résistance accrue face à la corrosion. Le métal arbore de plus un rendu plus brillant lorsqu’il s’habille d’une finition polie. Chaque détail profite en outre de décorations exemplaires. Sur le cadran ajouré, les rouages en action participent à composer une scénographie cinétique. On retrouve la petite seconde décentrée à 1h30. Speake Marin demeure la seule marque à proposer cet agencement singulier. En œillade aux autres modèles de la collection, le compteur revêtu d’une teinte noire obtenu par PVD s’orne des emblématiques ondulations en relief.

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Afin de célébrer les 80 ans de sa collection dédiée aux aventures sous-marines, la marque propose une évolution de sa montre de plongée dans une toute nouvelle dimension.

En pleine période estivale dans l’hémisphère nord, le temps surfe sur les vagues tout en relief du cadran de l’Ocean Star 39 signée MIDO. Dans un dégradé allant d’un noir abyssal à un bleu forcément marine, une houle bicolore accueille un tour d’heures composé d’index ronds et triangulaires habillés d’un Super-LumiNova^® blanc Grade X1. Cette même matière luminescente puissante revêtue par les aiguilles des heures et des minutes ainsi que le disque positionné sur la trotteuse offre à la scénographie des informations une excellente lisibilité dans toutes les conditions, sous les mers comme sur la terre ferme. Pour compléter les données, un pratique guichet affiche la date à 3h.

La présence du calibre 72, une base ETA A31.111, assure quant à lui une généreuse réserve de marche de 72 heures. Son spiral Nivachron^TM rend ce mouvement à remontage automatique vibrant à 25’200 alternances par heure, insensible aux effets négatifs des champs magnétiques. L’ensemble intègre un boîtier usiné en acier inoxydable de 39mm de diamètre, étanche jusqu’à 200 mètres de profondeur. Cet écrin est coiffé d’une lunette tournante unidirectionnelle avec insert en aluminium bicolore orné d’une échelle utile pour les excursions dans le Grand bleu. Un bracelet en métal terminé par une boucle déployante avec extension pour pouvoir l’ajuster sur une épaisse combinaison en néoprène accentue la polyvalence de cette montre de plongée. Son système d’interchangeabilité intégré permet d’adopter une option confectionnée en caoutchouc.

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Parce que le temps présente une dimension philosophique selon la sensibilité de chacune et chacun, la maison parisienne fait de lui un reflet de soi, une nouvelle pensée à approfondir au rythme des heures.

Amener de nouveaux arguments pour pousser à la cogitation, construire la pensée, à philosopher sur le temps qui s’écoule inexorablement, est une douce marotte pour Cartier. Toutefois, avec la montre Reflection, la maison parisienne cumule une autre de ses spécialités: le travail des formes. Cette association permet ainsi non seulement de développer l’esprit mais aussi d’éveiller les sens, tel un jeu qui lierait l’imagination et le toucher, le cerveau et la pulpe du doigt.

Lors de Watches and Wonders, à Genève, il y a quelques mois le joailler-horloger français a présenté cinq fines manchettes qui affichent l’heure, deux versions en or de couleur, jaune ou rose, et trois en or blanc tapissés de diamants, seuls ou accompagnés de pierres aux teintes élégantes (émeraude, chrysoprase, tourmaline turquoise, obsidienne, opale, grenats spessartites, améthyste et oeil-de-tigre).

Chacun de ces joncs épais réinterprète librement le vocabulaire rigide de la géométrique en offrant un corps à la fois plein et ajouré, anguleux et arrondi, lisse et rugueux. L’une des extrémité dévoile un cadran clair avec des chiffres romains noirs ou recouvert de brillants que parcourt un duo de petites aiguilles de style glaive, tandis que l’autre est recouverte d’une surface fortement polie. Le temps se reflète ainsi dans ce miroir, bousculant les repères et proposant de suivre son cours normal ou, si on a l’âme poétique, de le remonter. La montre Reflection mesure 18.4 x 17.5mm pour une hauteur de 8.9mm et renferme un mouvement à quartz qui alimente la ronde des heures et minutes.

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L’univers exigeant de l’équitation trouve dans celui du sellier parisien un prolongement créatif naturel à l’instar de ces deux nouvelles réalisations aussi précieuses qu’élégantes.

Pour lutter contre Le temps qui file au galop, Hermès insuffle de la fantaisie dans les montres de ses collections. Les modèles Arceau Grand Tralala brides et mors dernièrement dévoilés illustrent cette volonté de légèreté. Ainsi, au sein d’un boîtier de 34mm de diamètre usiné en or rose, cerclé d’une lunette sertie de 64 diamants, une scénographie originale et raffinée des informations temporelles convie l’imaginaire à s’évader des conventions à l’aide de détails inspirés de monde équestre. Que ce soit sur un cadran en laque blanche pailletée ou noir galvanique, 110 diamants viennent illuminer une représentation graphique d’une lanière et le cercle de la petite seconde. L’aiguille de celle-ci prend la forme d’une boucle, jumelle d’un mors accroché à 1.

Cette composition trouve ses origines dans le dessin du carré de soie Grand Tralala dessinée par l’artiste française Virginie Jamin, lui-même inspiré des montures de la Garde du corps royale hongroise en charge de la protection de l’empereur François-Joseph 1^er d’Autriche au XIX^ème siècle. L’ensemble est mis ici en valeur par l’iconique écrin crée par Henry d’Origny en 1978 sur lequel vient s’attacher un bracelet confectionné en cuir d’alligator à la teinte cordonnée à celle du cadran. Les délicates aiguilles des heures et des minutes réglées par une couronne sertie sont propulsés par le calibre maison H1912. Ce mouvement à remontage automatique délivre 50 heures de réserve de marche à cette référence qui chevauche le quotidien avec distinction et finesse.

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Avec ces nouvelles références présentées à l’occasion des 70 ans de l’emblématique collection, la marque au sablier ailé rappelle à juste titre l’importance de la taille.

Lancée en 1954 avec un modèle de 35mm, la gamme Conquest de Longines n’a cessé de s’ancrer dans son époque à l’aide d’évolutions esthétiques et techniques pertinentes. Toutes se sont distinguées par une mise en scène élégante de leurs informations temporelles. Cette année, les variations dévoilées conservent cet ADN. Sur un cadran coloré, argenté, vert, bleu, noir ou encore champagne, de fines aiguilles des heures et des minutes pointent un tour d’heures composé exclusivement d’index. La peinture Super-LumiNova^® appliquée à certains de ces éléments assure une lisibilité excellente dans toutes les conditions.

Cette composition minimaliste est complétée par la présence d’un discret guichet date à 6h. Toutes ces versions disposent d’une personnalité sport chic rehaussée par leur bracelet en métal parfaitement intégré au boîtier étanche jusqu’à 100 mètres de profondeur, usiné en acier, et disponible désormais en 38mm de diamètre et 10.90mm d’épaisseur. Ces dimensions contenues accentuent la polyvalence de la montre, laquelle se porte aussi bien sur un poignet masculin que féminin. Au sein de cet écrin officie le calibre L888.5. Ce mouvement à remontage automatique doté d’un ressort spiral en monocristal de silicium se distingue par sa capacité à être insensible aux effets négatifs des champs magnétiques. Outre sa précision, ce mécanisme dont la masse oscillante se dévoile via le fond saphir brille de plus par sa réserve de marche d’au moins 72 heures. De quoi porter une Conquest en toute occasion. Et c’est l’essentiel !

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Ce duo de montres, au visage délicat et au corps robuste, embarque l’héritage de la marque, notamment le rôle d’Horloger de la Marine royale de son fondateur, qu’il réinterprète au travers de codes emblématiques.

Quatre décennies après avoir ouvert son atelier quai de l’Horloge, à Paris, Abraham-Louis Breguet (1747-1823) est nommé Horloger de la Marine royale par Louis XVIII (1755-1824). De ce titre prestigieux conjugué à un savoir-faire inégalé naît 175 ans plus tard la collection Marine, une gamme de montres à l’allure sportive récemment modernisée. En 2024, Breguet, l’entreprise actuelle installée dans la vallée de Joux, dévoile deux nouvelles versions de Marine 9518 qui, comme ses aînées, réinterprètent l’héritage du grand maître d’origine neuchâteloise au travers de codes emblématiques.

Chaque montre de ce gracieux binôme est composée d’un boîtier en acier de 33.8mm de diamètre que prolonge un bracelet à maillons usinés dans le même métal. Cet écrin,  pourvu d’une lunette gansée de diamants, présente une carrure cannelée et, sur son flanc droit, deux éléments en forme de vague encadrant la couronne. Il renferme le calibre 591A, un mouvement à remontage automatique 4hz qui délivre 38 heures de réserve de marche. Côté cadran, disponible en bleu outremer ou en gris argenté, la Marine 9518 expose plusieurs niveaux, en partant du centre vers le réhaut: un disque soleillé qui retient un couple d’aiguilles de style Breguet luminescentes et une trotteuse avec la silhouette d’un fanion nautique en contrepoids, un anneau décoré d’un brossage circulaire portant des index en brillants et chiffres romains et ouvert à 6h pour la fenêtre de la date, et, pour finir, un cercle sur lequel est installée la minuterie.

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L’emblématique montre sportive de l’horloger de la vallée de Joux enveloppe sa lunette en or ou en acier d’un manteau de caoutchouc teinté pour une allure encore robuste et dynamique sur deux modèles.

Version bodybuildée, moderne et sportive du modèle emblématique dessiné par Gérald Genta (1931-2011) dans les années 1970, la Royal Oak Offshore imaginée par un autre designer, Emmanuel Gueit, deux décennies plus tard poursuit son aventure dans le temps en embrassant toutes les innovations techniques que développe Audemars Piguet. En effet, au cours de cet été, la manufacture du Brassus a présenté un binôme de références de montres dites “trois-aiguilles“ qui jouent avec les textures et les couleurs, toujours avec l’élégance dynamique qui caractérise cette collection.

Vibrant sous l’impulsion du calibre 4302, un mouvement automatique 4hz qui délivre une réserve de marche de 70 heures, la pièce la plus large – elle mesure 43mm de diamètre pour 14.4mm d’épaisseur – affiche un corps d’acier dont la fameuse lunette géométrique est gansée de caoutchouc bleu et ponctuée de vis argentées. Son cadran recouvert du motif Grande Tapisserie se pare d’une belle teinte bleu fumé, assortie au réhaut et au bracelet rainuré, que parcourent le trio d’aiguilles rhodiées des heures, minutes et secondes, tandis qu’une fenêtre à 3h expose le quantième en blanc. D’un diamètre de 37mm et d’une hauteur de 12.1mm, la seconde moitié de ce duo combine l’or rose de son boîtier au caoutchouc gris perle qui recouvre sa lunette et compose son bracelet, pour encadrer son visage guilloché en damier de couleur ivoire. Les indications temporelles et calendaires sont fournies par le calibre 5900 à remontage automatique (60 heures d’énergie stockée).

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